- Подробности
-
Опубликовано 13.12.2021 15:11
Comme vous savez déjà, notre combattant Adam Askhapov est à juste titre considéré comme « l'espoir olympique » pour Paris 2024.
Pourquoi un combattant et pas un boxeur ?
Rappelons qu'Adam est le champion de France en titre en kickboxing, pancrace, muay thai, jiu-jitsu brésilien et grappling, il est aussi champion du zone sud de la France en lutte libre, vainqueur de la coupe de France de karaté, champion du monde en K-1 selon la ligue italienne WFC, et vice-champion du monde de MMA dans la même ligue.
Mais maintenant, comme nous l'a dit notre entraîneur et son père Magomed Askhapov, il a arrêté toutes ces disciplines et s'est concentré sur la boxe anglaise. Pourquoi est-ce juste ? cela peut être considéré comme tel même pour la raison ci-dessus. C'est-à-dire s'il a pu devenir champion national dans toutes ces disciplines, comme il n'y a que 7 jours dans une semaine, alors il a dû les diviser pour chaque discipline, et si vous pensez que maintenant il va donner toute sa force à une seule discipline, alors cela en soi donne déjà de l'espoir. Et si l'on ajoute à cela le facteur le plus fondamental étant que les prochains Jeux Olympiques seront accueillis par notre pays, que pour cette raison nous avons des quotas de qualifiés par disciplines, et qu’il suffit de devenir numéro un français pour qu’il soit alors possible de devenir participant aux JO sans participer aux qualifications mondiales, ceci donne un espoir tangible.
Pour reprendre encore les mots de notre entraîneur "Mago", « il n'est pas impossible de devenir numéro un en France ». Nous avons de plus le soutien politique et « Mago » a également rencontré le directeur du lycée où Adam est l’un des meilleurs étudiants avec des notes beaucoup plus hautes que moyen de sa classe, qui a également manifesté une volonté de nous aider, c'est-à-dire de devenir acteur de sa préparation pour Paris-2024.
Il a accepté de le libérer de certains cours, et a même donné l'autorisation de se rendre à des rassemblements internationaux en dehors des vacances scolaires, en finançant son enseignement à distance sur le budget du Lycée. Ceux qui connaissent le système scolaire français comprendront à quel point il s'agit d'une grande réussite. Magomed y est parvenu grâce à ses amis de l'administration de l'Académie de la ville de Nice, que nous remercions en son nom et en notre nom. Le Trésorier de notre club, Gérard Dian, est aussi étroitement lié à cela.
Laissons maintenant la parole à Magomed lui-même : "Contrairement à la Russie, en France, les enfants étudient toute la journée, ce qui entrave sérieusement le développement dans le sport. Autrement dit, si en Russie vous pouvez vous entraîner deux ou trois fois par jour, alors ici vous sont à partir de 7h déjà à l'école, et tu finis à 18h, et après tu dois encore faire tes devoirs, qui prennent plusieurs heures.
Pour t'entraîner au niveau national, tu dois t'entraîner deux fois par jour. Ce qui signifie alors se lever à 5h du matin et se coucher après minuit... Et quand dormir ?! Mais le sommeil est important non seulement dans les résultats sportifs, mais aussi pour le développement de l'enfant. Un tel système n'est pas conçu pour le sport. La France mise sur l'intelligence plutôt que sur le sport. C'est pourquoi je l'ai choisi. J'ai d'abord expliqué cela aux enfants, et ils sont tous parmi les meilleurs étudiants de leurs collèges et lycée, et l'année dernière, ils ont même été sélectionnés pour le prix méritant et récompensés. Et pourtant, je ne veux pas quitter le sport, que les enfants et moi aimons. Une telle chance d'entrer à l’équipe nationale olympique du pays et représenter notre nouveau pays aux Jeux Olympiques de Paris.
Après une conversation avec le père de notre athlète olympien Aliev Mourad, j'avais eu l'idée d'arrêter l'école et de concentrer l’avenir d’Adam sur le sport. Cette pensée erronée n'a prévalu en moi qu'un jour. Ensuite j'ai repris mes esprits. J'ai parlé à Mourad lui-même, qui a fait le parcours qu'Adam et moi devons faire, et il m'a conseillé de ne pas abandonner l'école, et les autres de mes amis m’ont dit la même chose.
Je dirai qu'Adam étudie pour être en bac "Général" - les français comprendront - pour les Russes je dirais : c'est prestigieux, cela ouvre la porte à n'importe quelle direction dans l'enseignement supérieur. De plus, il a sélectionné les options les plus difficiles. On a fait une réunion en famille, J'ai reparlé à Adam, expliqué que nous étions venus en France pour étudier, et je lui ai proposé, d’essayer de gérer école et sport, en lui épargnant de changer d'options, et en gardant le rythme.
Je lui ai promis de ne pas le gronder pour de mauvaises notes (rires). Ensuite, des amis m’ont aidé à rencontrer le proviseur du lycée, qui a promis son soutien."
Passons maintenant au camp d'entraînement, qu'Adam a eu à Saint-Pétersbourg et en République de Carélie (Russie). Notre directeur général et entraîneur de boxe Magomed ASKHAPOV, étant un boxeur actif, dès l'âge de 16 ans a été également instructeur dans la « Shali Boxing School » (dont est originaire notre club), c'est pourquoi un grand nombre d'étudiants sont passé par lui... Et bien qu'au début de sa carrière ils n'étaient pas beaucoup plus jeunes que lui, tout le monde le considérait comme un entraîneur et le respectait. L'un d'eux était Gudaev Amirkhan, qui vit maintenant à Saint-Pétersbourg et est un résident riche et respecté de cette ville. En fin de compte, il n'a pas oublié la bonté du "frère aîné", comme il appelle Magomed, se souvenant et racontant comment il s'est occupé de lui lors de divers voyages et le soutenant dans son action. Selon ses propres termes, il a repris beaucoup de choses de notre (et de son) entraîneur. Amirkhan a demandé à Magomed de lui envoyer son fils. Et puisque, comme on dit, « il n'y a pas d'anciens boxeurs », il s'est lui-même avéré être parmi les athlètes locaux de Saint-Pétersbourg, et aide également les athlètes de son club natal de Shali, en les invitant et à ses frais en les acceptant à St. Pétersbourg pour des stages d'entraînement. C'est par son intermédiaire que Magomed a rencontré la direction de la Fédération de boxe de Saint-Pétersbourg, dont l'entraîneur-chef de l'équipe nationale junior, ainsi que son compatriote Kazbek, le responsable du club de boxe "Kazbekboxing" de la République de Carélie.
Alors que Renat, l’entraîneur principal de la fédération de boxe st Petersbourg, et les boxeurs se rendaient au championnat de Russie, Amirkhan a emmené Adam en Carélie, où, sous la supervision personnelle de Kazbek, il a organisé un stage d'entraînement avec de nombreuses séances d'entraînement avec les meilleurs boxeurs de la république. Il sera intéressant de souligner que le célèbre combattant russe d'arts martiaux mixtes Shovkhal CHURCHAYEV, également invité par Amirkhan, était avec Adam à ce stage. Adam a vécu un bon stage d'entraînement. Les entraînements étaient deux fois par jours, le jogging de fond du matin et l'entraînement physique général, l'école de boxe du soir et le sparring avec des boxeurs de styles différents, dont certains dépassaient Adam en compétences. "Le boxeur grandit de boxeurs." Il y avait une grande différence entre ces entraînements et les entraînements de ses adversaires de France. On est sûr qu'ils ont remis notre Adam en bonne forme, et nous espérons que cela affectera le championnat du monde à Milan, pour lequel il devrait s'envoler le jour de la pesée.
Nous lui souhaitons bonne chance ainsi qu'à toute notre équipe, nous espérons et attendrons un bon résultat.