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Trois athlètes de la Légion Nice sont qualifiés pour les Championnats de France de pancrace FFKMDA

Le 26 janvier, Magomed ASKHAPOV (entraîneur et fondateur du club LEGION NICE, ancien WAYCLUB) a emmené quatre de ses élèves au championnat officiel du sud de la France de Pancrace, et a été agréablement surpris par le travail acharné de ses « loups ». Victoire avec résultat. Deux or et un argent. Après avoir voyagé près de 3 heures sur le chemin du championnat du sud de la France de PANCRACE et afin de pouvoir disposer d’une occasion d’utiliser les bras et les jambes, nos gars ont découvert ce qui se présentait comme un test. Ce test était une forme de grappling, appelé "pancrace-submission". Pourquoi un test ? : Nous n'avons pas une telle section dans le club. Après un peu de réflexion, Magomed décida que ses élèves participeraient à cette rencontre pour acquérir de l’expérience. En vain ? Le premier sur le tatami a été TITIEV Ramzan, récemment adhérent du club. A la demande de son père, Magomed a décidé de l’amener avec lui dans tous les championnats divers et variés, en utilisant toutes les possibilités pour l’inscrire dans ces divers tournois, conscient du potentiel de ce jeune Ramzan. Dès la première minute, Ramzan a montré une volonté audacieuse, bien que quelque peu maladroite. L'ennemi ne pouvait prendre aucun point. Le score était de 9-0. Nous étions déjà détendus, sentant le goût de la victoire venir, lorsque Ramzan a utilisé de manière incompréhensible des gestes d'agression et de soumission, interdits dans cette catégorie d'âge.

Le combat a été immédiatement arrêté par la plainte de l'adversaire. En conséquence, la disqualification des deux participants fut prononcée. Et voici le plus intéressant. Il s'avère que le rival de Ramzan s'était rendu compte que, conformément aux règles, il n'avait pas gagné, et de ce fait avait mordu Ramzan. Selon Ramzan et l'un des assistants, pendant toute la durée du combat, il l'a pincé, l'a tiré par les oreilles et a finalement décidé de le mordre. 

L’erreur de Ramzan fut de ne pas le dire à l’arbitre, et de décider de se venger lui-même.
Malgré tous nos efforts pour contester la décision, même si nous avons failli nous disputer, les juges n’ont pas accepté de compromis.
Notre entraîneur Mago a bien expliqué à l'entraîneur et à l'équipe adverse que sachant que c'était leur athlète qui avait mordu Ramzan et qui avait tort, pour lui, Ramzan était le champion (avant la disqualification, il était bien en avance, avec 9-0 !)

Amine Askhapov dans son répertoire a remporté une victoire claire. Il n'y a pas eu de discussion complexe comme le combat précédent. Nous ne nous y attendions pas. Mais c'est arrivé avec la manière. Aucun point à l'ennemi.

Ousman Chergizbiev
Une autre victoire dans la tirelire de la Légion, Ousman Chergizbiev remporte avec confiance son 1er combat dans le championnat du sud de la France en pancrace. Pas de doute et de commentaire. Le garçon a donné 100%.


En finale, on retrouve Amine et Ousman, ce qui montre le haut niveau des athlètes de notre club ! Non sans courage ni agressivité, ils firent un combat classique et propre, où Amine triomphe et obtient de l’or, et Ousman, l’argent.

Adam Askhapov. Ce jeune a une apparence trompeuse. L'ayant rencontré dans la rue, vous ne direz jamais qu'il est un combattant de ce niveau. Modeste, calme, sérieux, sans fioritures inutiles pour un enfant de son âge. Il a remporté une victoire claire.
En finale, Adam rencontre un autre compatriote originaire de Tchétchénie. Maintenant, il arrive souvent d’avoir des Tchétchènes dans les finales des divers tournois nationaux et internationaux et il n'y a rien à faire à ce sujet. C'est arrivé cette fois encore.
D'abord, Amine et Ousman, et maintenant Adam et ce gars issus de la communauté tchétchène. Adam a gagné la rencontre.

Au final, le résultat de ce championnat : 2 or, 1 argent et 1 disqualifié.

Et comme tous les finalistes se rendent au championnat national, 3 de nos athlètes sont qualifiés pour le championnat de France, qui se tiendra le 12 avril à Paris. Eh bien, nous allons attendre. Et nous souhaitons bonne chance à nos petits combattants.